An Mil. Les sabots battent le sol et les fers s’entrecroisent. Les seigneurs parés d’armoiries rivalisent d’arrogance. L’héraldique prend naissance. De gueules, d’azur, de sable, de sinople, de pourpre…. Depuis le Moyen-Orient, les Croisés colportent les couleurs. L’art des blasons prend son envol. Familles, confréries, corporations, nations… Les armoiries se multiplient, les aigles paradent sur les écus, les fleurs de lys éclosent sur les émaux. An deux mille. Le graveur héraldiste écrit les mémoires familiales sur des bijoux armoriés. La tradition se perpétue.
L’héraldique est comme une langue qui possède un vocabulaire et une syntaxe qui lui sont propres. Elle dit beaucoup avec peu : l’identité des individus ou des familles.
Mi-coupé parti, en 1 d’or au lion (rampant), en 2 d’or aux deux vaches colletées et clarinées, en 3 de gueules à la bordure d’azur chargée de huit croix de Saint-André accompagnée d’une croix bourdonnée
De gueules au héron d’argent
D’argent à une merlette accompagnée de huit molettes rangées en orle
D’argent à la fasce d’or, sur le tout à la bande de gueules
D’azur à la bande d’or accompagnée de deux cerfs courants
D’azur au coq hardi
De gueules à la fasce échiquetée d’or et d’argent accompagnée d’un croissant en chef et d’un bœuf paissant en pointe
D’argent à trois hures contournées
D’azur fretté d’argent
D’argent à la bande de gueules chargée de trois mâcles accompagnée d’un lion léopardé, armé, lampassé, couronné
Mi-parti coupé, en 1 d’azur au croissant, en 2 d’argent au rossignol perché sur une branche fleurie, en 3 d’or au dromadaire arrêté
De sable au bélier passant à l’onde d’argent et d’azur de quatre pièces mouvant de la pointe