Boites de poinçons © Fondazione Michelangelo / S. Pozzoli
Boites de poinçons © Fondazione Michelangelo / S. Pozzoli

L’héraldique

An Mil. Les sabots battent le sol et les fers s’entrecroisent. Les seigneurs parés d’armoiries rivalisent d’arrogance. L’héraldique prend naissance. De gueules, d’azur, de sable, de sinople, de pourpre…. Depuis le Moyen-Orient, les Croisés colportent les couleurs. L’art des blasons prend son envol. Familles, confréries, corporations, nations… Les armoiries se multiplient, les aigles paradent sur les écus, les fleurs de lys éclosent sur les émaux. An deux mille. Le graveur héraldiste écrit les mémoires familiales sur des bijoux armoriés. La tradition se perpétue.

© Fondazione Michelangelo / S. Pozzoli
Relevé de l’empreinte d’un poinçon gravé
© Fondazione Michelangelo / S. Pozzoli

L’héraldique est comme une langue qui possède un vocabulaire et une syntaxe qui lui sont propres. Elle dit beaucoup avec peu : l’identité des individus ou des familles.

Les règles héraldiques concernent uniquement le blason, c’est-à-dire les armes décrites dans le blasonnement. Le blasonnement est la description littéraire des éléments et de leur composition à l’intérieur de l’écu. Le blasonnement n’impose pas une forme d’écu.
La forme de l’écu, le timbrage, les décors… correspondent à des usages, des distinctions, des conventions qui varient selon les époques, les pays, et les familles. Ce sont des choix de représentation et non des règles héraldiques. Tout comme la forme, le port, et la taille de la chevalière.

En tant que graveurs héraldistes, nous respectons les règles héraldiques, et veillons aussi à la faisabilité pour une bonne lisibilité des armes selon la taille et la forme du plateau de la chevalière.